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Nanoparticules et santé : cas des agents de contraste en imagerie médicale

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Nanoparticules et santé : cas des agents de contraste en imagerie médicale

Nos activités de recherche portent sur la conception, la synthèse et l’évaluation de nanoparticules hybrides en tant que plateformes d’imagerie mono ou bimodale, potentiellement vectorisables.

Un de nos objectifs principaux est la conception d’agents de contraste plus efficaces pour pouvoir diminuer les doses à injecter afin de préserver la santé des patients
Ainsi, si les nanoparticules d’oxyde de fer magnétiques sont de bons agents de contrastes pour l’IRM, leur effet est limité par leur aimantation volumique relativement faible. Pour pallier ce problème nous développons des nanoparticules de fer dont l’aimantation intrinsèque est plus élevée. Un enrobage par une couche de silice sert d’interface avec le milieu environnant. Elle assure la solubilité dans l’eau, la protection contre l’oxydation et permettra la fonctionnalisation ultérieure de l’objet. Les premières mesures de relaxivité sont largement au-dessus des valeurs rapportées pour les agents de contraste commerciaux.

2. Nanomatériaux pour la production photocatalytique d’h2 contrôlée par la lumière

Un second objectif est le développement de sondes bimodales afin d’accéder à deux techniques d’imagerie dans un temps restreint et pour une seule injection.
Dans ce contexte, des nanoparticules bimétalliques FeBi présentant un cœur de bismuth de 9 nm et une coquille de fer magnétique de 2 nm d’épaisseur ont été développées. Le bismuth, absorbant fortement les rayons X, permettra d’augmenter le contraste au scanner et la coquille de fer magnétique assurera un bon contraste en IRM.

Ces projets sont menés en collaboration avec :

  • sur Toulouse : le LPCNO, le CEMES, le CERTOP
  • sur Lyon : Vetagro
  • en Espagne : l’ICMM

Adresse

Laboratoire de chimie de coordination du CNRS

205 route de Narbonne, BP 44099
31077 Toulouse cedex 4
France