LCC
Nanoparticules et santé
Cas des agents de contraste en imagerie médicale
Notre objectif est d’améliorer le rapport bénéfice/risque et le confort des patients lorsque le recourt à un agent de contraste est nécessaire pour poser un diagnostic fiable en imagerie médicale. Cela suppose notamment la conception d’agents de contraste plus efficaces pour pouvoir diminuer les doses à injecter. Cela peut être par immobilisation d’agents de contraste moléculaires sur des nanoparticules chimiquement inertes (e.g. silice) ou par le développement de nanoparticules à propriétés remarquables adaptées à la technique d’imagerie visée (e.g. aimantation élevée pour une utilisation en IRM). Leur enrobage par une couche de silice est privilégiée pour faciliter leur fonctionnalisation de surface (biocompatibilité, vectorisation, furtivité…).
- Voir par exemple: Molecules, special issue on Nanomaterials for Cancer Diagnosis and Therapy, 2019, 24(24), 4629, https://doi.org/10.3390/molecules24244629 ; New J. Chem., 2020, 44, 18031 – 18047, https://doi.org/10.1039/D0NJ04430J ; Bioconjugate Chem., 2022, 33(5), 881–891, 1021/acs.bioconjchem.2c00116
D’après New J. Chem., 2020, 44, 18031 – 18047, https://doi.org/10.1039/D0NJ04430J
L’association de ces deux approches conduit à des sondes bimodales qui ouvrent la voie à la réalisation d’images par deux techniques d’imagerie choisies comme étant complémentaires (IRM/CT, IRM/fluorescence, IRM T1/T2…) et ce dans un laps de temps très court (idéalement de façon synchrone) et grâce à une seule injection.
- Voir par exemple Faraday Discuss., 2014, 175, 97-111, 10.1039/C4FD00105B
Ces projets sont menés en collaboration avec :
- sur Toulouse : les laboratoires SPCMIB, ToNIC, CEMES et CERTOP
- en Belgique : Université de Mons
- en Espagne : Universitat Autònoma de Barcelona
- aux USA : Florida State University
LCC CNRS
Laboratoire de chimie de coordination du CNRS
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France